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    LE STRESS CHEZ LES POISSONS

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    Docteur
    Invité


    LE STRESS CHEZ LES POISSONS Empty LE STRESS CHEZ LES POISSONS

    Message par Docteur Sam 12 Mai 2007 - 21:24

    LE STRESS CHEZ LES POISSONS





    Très souvent avancé comme explication à l’apparition de certaines maladies, le stresse est un terme très utilisé dans la signification exact est encore mal cernée. Si son influence est bien réelle, les leviers qui sont beaucoup plus ardus à mettre en œuvre.



    Selon la définition la plus largement répandue, le stress est un processus psychosomatique impliquant un environnement particulier qui interagit avec lui.



    Pour ceux qui est des poissons d’ornement, on peut imaginer le stress en disant que c’est la somme de tous les chocs qui agressent le poisson : choc thermique, chimique, osmotique, comportemental, lumineux et traumatique.


    LE CHOC THERMIQUE





    Il survient lorsqu’il se produit une variation brutale de température (en plus ou en moins) ou lorsque le poisson est exposé à une température trop haute ou trop basse pendant une longue période.



    L’hyperthermie peut être provoquée par une erreur de calcul de la puissance du système de chauffage, une panne de ce dernier ou une exposition de l’aquarium trop proche d’une fenêtre, d’une porte (courant d’air)… Les poissons entrent alors dans un état léthargique et meurent très rapidement. Des infections fongiques peuvent aussi survenir.



    L’hyperthermie peut être provoquée, elle par des réglages techniques inappropriés (erreur de calcul, thermostat « collé, un aquarium placé à coté d’une fenêtre en plein soleil etc.



    Les symptômes de dyspnée (respiration anormale) apparaissent rapidement et ne durent que très peu de temps avant la mort. Le mécanisme biologique de ces chocs thermiques repose sur la connaissance des particularités des poissons et de leur interaction avec le milieu.



    Les poissons sont des poïkilothermes, ce qui signifie que leur métabolisme (système immunitaire compris) est modifié de façon très importante par les paramètres du milieu aquatique. Ainsi, la diminution de la température de l’eau supprime la réponse immunitaire. Cette information explique aussi, en partie, le fait que de nombreuses maladies sont plus fréquentes au printemps ou en automne lorsque les fluctuations thermiques sont importantes.



    Ce qui est le plus important ce n’est pas la valeur « absolu » des températures extrêmes limites, mais la vitesse de transition d’une valeur à une autre. I l est aussi très difficile de généraliser des plages thermiques de valeurs de tolérance car elles sont influencées par de nombreux facteurs : salinité, âge, statut immunitaire…



    Les poissons vivants en eaux tempérées acceptent des plages thermiques plus larges que les poissons exotiques et les poissons d’eau froide. Il semble que les poissons acceptent des plages thermiques plus larges que les poissons exotiques et les poissons d’eau froide. Il semble que les poissons acceptent plus facilement une baisse rapide de températures plutôt qu’une augmentation rapide dans les mêmes proportions. Cela est probablement dû à la capacité d’augmentation physiologique du métabolisme avec l’augmentation de la température du milieu.



    Il est donc important de bien maîtriser la température de son aquarium. Peu importe que la température soit à 24° C ou à 25°C (les autres paramètres de l’eau influencent le rôle de la température sur les poissons), l’essentiel est qu’elle varie le moins possible. Cela implique donc de faire extrêmement attention aux changements d’eau qui doivent être fait régulièrement. Il est très facile de modifier la température de 2°C ou 3°C en faisant 20% de changement d’eau. Ainsi, le changement d’eau, salutaire d’un point de vue chimique, peut se transformer en un désastre d’un point de vue thermique.


    LECHOC CHIMIQUE





    Il survient lorsque le pH est en dehors de la plage de tolérance des espèces. Il peut être trop faible (trop acide) ou trop élevé (trop alcalin). On considère que les espèces exotiques habituellement rencontrées en aquariophilie ont une plage de tolérance de pH 6,5 à 9. De nombreux auteurs pensent qu’un pH inférieur à 4 ou supérieur à 11 est létal.


    Choc acide





    Il existe 2 principales causes à ce type de choc. La première est liée à la qualité de l’eau elle-même. En effet, le sol peut être un substrat constitué d’éléments acides ayant une forte tendance à baisser le pH tout comme les éléments annexes du bac peuvent avoir tendance à modifier les paramètres de l’eau (source de CO2 pour les plantes). La seconde est liée à l’activité métabolique des poissons ou d’autres organismes de l’aquarium. La respiration est, par exemple, un élément acidifiant de l’eau production continue de CO2.


    Choc alcalin





    Il est beaucoup moins fréquent que le choc acide, car les systèmes environnementaux et métaboliques ont tous tendance à faire baisser le pH. Il peut survenir lors d’erreurs de manipulation de certains produits (chaux par exemple) ou lors d’installations trop longues de supports de filtration trop riches en matériaux alcalins (pierres calcaires ou sable de corail).



    Les poissons présentent des signes cliniques non spécifiques : difficultés respiratoires dues à une hyper production de mucus sur les branchies. Le diagnostic est posé après lecture des résultats des mesures du pH de l’eau. Le traitement des chocs chimiques repose sur le principe du rétablissement du pH dans les plages de tolérances des espèces concernées. On considère, que lorsque l’urgence est passée, on ne doit pas faire varier le pH de plus de 0,5 unités par jour.




    LE CHOC OSMOTIQUE





    Il survient lorsque les poissons sont plongés brutalement dans un milieu osmotique très éloigné de leurs valeurs habituelles de salinité ou lorsque les valeurs sont en dehors des normes d’optimum pendant une longue période. Les manifestations de ce type de choc sont principalement représentées par un déséquilibre osmotique général du poisson. En eau douce, l’eau a tendance à rentrer naturellement dans le poisson et les sels minéraux à en sortir. En eau de mer, le phénomène est inverse. La modification des concentrations en ions et en eau a pour conséquence la rentrée ou la sortie plus ou moins importante d’ions ou d’eau dans le poisson. Lorsque ces phénomènes sont à l’intérieur d’une plage de tolérance, le poisson a la capacité de compenser. Dans le cas contraire, les symptômes de choc peuvent apparaître plus ou moins brutalement : respiration modifiée, nage anormale, anorexie etc. Si ce type de choc peut être une solution pour traiter des maladies parasitaires en provoquant un choc important pour des maladies parasitaires en provoquant un choc important pour les agents pathogènes sans qu’il soit trop brutal pour le poisson lui-même, il est évident que les équilibres osmotiques sont des paramètres favorables aux développements des maladies lorsqu ils ne sont pas respectés. Le traitement de ce choc repose sur le rétablissement rapide des paramètres ioniques de l’eau lorsque l’urgence existe (signes importants sur les poissons) puis sur une remise à niveau processive de ces mêmes paramètres pour assurer une transition lente vers une osmorégulation normale.


    LE CHOC TRAUMATIQUE





    Il est évident que les traumatismes sont des éléments défavorables à la bonne santé du poisson. Ils sont donc stressant au sens de la définition ci-dessus. Il existe un traumatisme important pour le poisson qui est en contact entre le filet de l’épuisette et la peau et le mucus. Nous savons que le mucus joue un rôle important dans la protection externe contre les bio-agresseurs. Toute circonstance successible de retirer tout ou partie de ce mucus est défavorable au poisson. Il en résulte une fragilité accrue aux attaques des parasites et autres bactéries du bac. C’est pourquoi, il est fortement recommandé de manipuler le moins possible les poissons avec des éléments traumatisant. L’épuisette en est un.


    LECHOC LUMINEUX





    Les poissons ont tous des zones de prédilections en matière de luminosité. Certains adorent la lumière vive, d’autres au contraire les zones plus sombres. Le choc lumineux existe lorsque les poissons passent d’un milieu à un autre avec des paramètres lumineux différents. S’il est difficile de dire qu’un choc lumineux puisse être véritablement dangereux pour la vie des poissons, il est certain que l’adaptation des poissons à de nouvelles conditions est d’autant plus rapide que le changement est lent et progressif.



    Lors de transitions délicates, on peut envisager de plonger le bac dans une semi-pénombre afin d’attendre que tous les autres types de chocs soient passés pour que celui-là se fasse dans les meilleures conditions.


    LE CHOC COMPORTEMENTAL





    C’est certainement le choc le plus difficile à mettre en évidence et à mesurer mais il paraît évident que l’introduction de nouveaux individus ou des nouvelles espèces dans un milieu induit des relations comportementales nouvelles qui sont autant de paramètres sources de déséquilibre. Ce n’est certainement pas non plus une composante majeure du stress mais c’est un des éléments de ce problème plurifactoriel.


    LES INTERACTIONS ENTRE CHOCS





    Enfin, il est important de noter qu’en plus de l’existence de tous ces chocs, il existe des corrélations entre eux, qui potentialisent les effets des uns et des autres. On pourra citer par exemple, l’hypoxie (choc chimique) qui exacerbe l’hyperthermie (choc thermique) qui provoque une chute d’immunité et donc a un effet amplificateur sur les chocs thermiques ou chimiques.



    Le stress est un facteur majeur de l’état de santé d’un poisson. Plus on va minimiser les effets des différents paramètres ci-dessus, plus le poisson aura un système immunitaire apte à se défendre contre les agresseurs. Ainsi, de la connaissance de ces phénomènes, il découle une bonne partie des règles de maintenance et de manipulation des poissons. Il faut alimenter lentement les poissons entre 2 milieux différents, il faut veiller à maintenir la stabiliser des paramètres physico-chimiques de l’eau et il faut éviter le plus possible les manipulations à l’épuisette. Ces règles fondamentales sont les facteurs clés de la réussite d’une aquariophilie durable et du bien être des locataires de nos aquariums.


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    LE STRESS CHEZ LES POISSONS Empty Re: LE STRESS CHEZ LES POISSONS

    Message par durenne Dim 13 Mai 2007 - 23:12

    merci pour l'exposer!!

      La date/heure actuelle est Mar 14 Mai 2024 - 21:28