Une nouvelle sortie c’est déroulée le 17/11/2008 à la ferme de Corail à Camaret, en Bretagne.
Nous avons été très agréablement reçut chez Remi et Johann, qui sont à l’origine de ce projet.
Pour la petite histoire (cf :, Ouest France) :
Dans cet ancien atelier de marée, les langoustes pêchées par les Camarétois attendaient dans les viviers d'être livrées à leurs clients. Aujourd'hui, l'eau de mer, pompée plusieurs fois par semaine, nourrit d'autres animaux : des coraux. « Nous réalisons des boutures à partir de pieds de corail-mères, expliquent Rémi , 24 ans, et Johann, 26 ans. Après six mois en bassin, ces boutures deviennent commercialisables. »
Ces bassins s'étirent en longueur. De fortes lampes (HQI 400w)chauffent l'eau de mer à 25 degrés et reproduisent le spectre du soleil. Au fond, un paysage de rêve pour aquariophiles. Une multitude de coraux (80 espèces différentes) diffusent leurs couleurs chatoyantes, comme ces bénitiers d'Australie, très rares, aux bords ourlés de lèvres bleues aux allures de velours.
« Dans les animaleries, les aquariophiles sont de plus en plus concernés par l'éthique, explique Rémi. Ils savent que le corail sauvage se raréfie. En élevage, nous ne portons pas atteinte à ce précieux élément. »
Au milieu des petits bouts de roches, slaloment de somptueux poissons multicolores. « Ils sont jolis, mais ils sont surtout là pour nettoyer l'aquarium, explique Johann, comme les crustacés et les étoiles de mer. Nous essayons de reproduire le biotope parfait. » Aujourd'hui, seules l'Allemagne et les Pays-Bas commercialisent du corail d'élevage. C'est là-bas que les Camarétois d'adoption vont chercher leurs pieds-mères.
Le marché n'est pas mince. « Les poissons arrivent en tête des animaux domestiques, devant les chiens et les chats, résume Rémi, qui a travaillé cinq ans dans une animalerie. On ne s'en rend pas compte car il y en a plusieurs dans un aquarium. Et les aquariophiles d'eau de mer représentent 5 % des personnes qui ont des poissons chez eux. Un chiffre en progression constante. » Les passionnés peuvent aller jusqu'à 450 € pour un corail rarissime. En moyenne, une pièce coûte entre 50 et 70 €.
Voilà deux ans que les amis peaufinent leur projet. Ils ont emprunté 90 000 € pour aménager ce local loué à la mairie de Camaret. Ils comptent arriver, dans deux ans, à produire 1 000 boutures par mois. Ils sont associés au sein d'une EARL, entreprise agricole à responsabilité limitée. « Eh oui ! nous sommes agriculteurs, des agriculteurs de la mer », sourit Johann, le seul des deux à avoir travaillé sur des bateaux de pêche côtière.
Voilà quelques photos, pour en faire baver plus d’un(e) :
Un grand merci encore à eux deux, et nous leurs disons à très bientôt, pour une nouvelle visite.
Nous avons été très agréablement reçut chez Remi et Johann, qui sont à l’origine de ce projet.
Pour la petite histoire (cf :, Ouest France) :
Dans cet ancien atelier de marée, les langoustes pêchées par les Camarétois attendaient dans les viviers d'être livrées à leurs clients. Aujourd'hui, l'eau de mer, pompée plusieurs fois par semaine, nourrit d'autres animaux : des coraux. « Nous réalisons des boutures à partir de pieds de corail-mères, expliquent Rémi , 24 ans, et Johann, 26 ans. Après six mois en bassin, ces boutures deviennent commercialisables. »
Ces bassins s'étirent en longueur. De fortes lampes (HQI 400w)chauffent l'eau de mer à 25 degrés et reproduisent le spectre du soleil. Au fond, un paysage de rêve pour aquariophiles. Une multitude de coraux (80 espèces différentes) diffusent leurs couleurs chatoyantes, comme ces bénitiers d'Australie, très rares, aux bords ourlés de lèvres bleues aux allures de velours.
« Dans les animaleries, les aquariophiles sont de plus en plus concernés par l'éthique, explique Rémi. Ils savent que le corail sauvage se raréfie. En élevage, nous ne portons pas atteinte à ce précieux élément. »
Au milieu des petits bouts de roches, slaloment de somptueux poissons multicolores. « Ils sont jolis, mais ils sont surtout là pour nettoyer l'aquarium, explique Johann, comme les crustacés et les étoiles de mer. Nous essayons de reproduire le biotope parfait. » Aujourd'hui, seules l'Allemagne et les Pays-Bas commercialisent du corail d'élevage. C'est là-bas que les Camarétois d'adoption vont chercher leurs pieds-mères.
Le marché n'est pas mince. « Les poissons arrivent en tête des animaux domestiques, devant les chiens et les chats, résume Rémi, qui a travaillé cinq ans dans une animalerie. On ne s'en rend pas compte car il y en a plusieurs dans un aquarium. Et les aquariophiles d'eau de mer représentent 5 % des personnes qui ont des poissons chez eux. Un chiffre en progression constante. » Les passionnés peuvent aller jusqu'à 450 € pour un corail rarissime. En moyenne, une pièce coûte entre 50 et 70 €.
Voilà deux ans que les amis peaufinent leur projet. Ils ont emprunté 90 000 € pour aménager ce local loué à la mairie de Camaret. Ils comptent arriver, dans deux ans, à produire 1 000 boutures par mois. Ils sont associés au sein d'une EARL, entreprise agricole à responsabilité limitée. « Eh oui ! nous sommes agriculteurs, des agriculteurs de la mer », sourit Johann, le seul des deux à avoir travaillé sur des bateaux de pêche côtière.
Voilà quelques photos, pour en faire baver plus d’un(e) :
Un grand merci encore à eux deux, et nous leurs disons à très bientôt, pour une nouvelle visite.
Dernière édition par Fishman le Mer 25 Sep 2013 - 13:23, édité 1 fois